Etats du Saint Empire Romain Germanique

Le duché d'Aremberg est un petit duché situé au Nord du Saint Empire Romain Germanique. Enclavé par les possessions prussiennes ce petit état dispose de fort peu de marge de manœuvre. Suite à l'invasion française qu'il a subit et qui entraîna la montée sur le trone prématurée de Prosper-Louis d'Aremberg, le petit duché est rentré dans la sphère d'influence française. A présent, la maison des Aremberg semble bien loin de sa réputation. En effet, cette maison donna bien des généraux de qualités et su conserver son duché durant plusieurs siècles, sachant s'adapter aux évolutions du monde. Mais aujourd'hui, le duché d'Aremberg parait en grande difficulté. Alors que la Prusse peut elle sembler omni-présente, la pérennité du modeste duché ne tient qu'à la bonne volonté française et ce aussi bien sur le plan militaire que économique et commercial.

Bien que de taille tout aussi modeste que son voisin, le duché d'Aremberg, le duché d'Oldenbourg possède lui plusieurs atouts. Tout d'abord, son accès à la mer et son controle relativement récent de la riche ville marchande de Lubeck lui permit un certain développement commercial. Mais alors que le monde s'embrase le duché d'Oldenbourg est pour l'heure parvenue à préserver son territoire. Il faut dire que Guillaume d'Oldenbourg a mener une politique extérieure risqué mais qui semble pour l'heure porter ses fruits. En effet, allié dans un premier temps à l'Angleterre, la Prusse et la Russie, il choisit ensuite l'alliance française afin de protéger son territoire de l'occupation. Ce choix évita alors au duc de voir ses terres subir le même sort qu'Hanovre. Cependant, rien ne dit comment les choses évolueront et avec une telle politique de changeante sur le plan diplomatique il sera difficile pour Guillaume d'Oldenbourg de convaincre de nouveaux alliés de sa bonne foi. Pour l'heure le duché d'Oldenbourg n'a pas réellement participé aux événements militaires, préférant se tenir à l'écart et se préserver. Mais seul l'avenir dira si cela n'irritera pas au bout d'un moment ses nouveaux alliés. Le duc d'Oldenbourg risque de devoir tôt ou tard trancher...

Le Duché d'Holstein est dans une situation tout à fait particulière. Le duc de Holstein n'est autre que le roi du Danemark. Ce duché est donc directement gouverné par la personne de Christian VII. Cependant, parce qu'il fait partie du Saint Empire Romain Germanique, qu'il s'agit d'un duché peuplé de germains, l'annexion pure est simple du duché au Danemark est rendu pour l'heure impossible par les autres puissances du Saint Empire. Cependant, les effets s'en ferait sans nulles doutes ressentir sur l'économie danoise car cette région possède certains atouts qui ne demandent qu'à être exploités.

Le duché de Mecklembourg n'est pas une grande puissance. Cependant, les villes de ce duché ont su tirer profit de l'influence que tenait jadis la hanse donnant encore aux villes cotières du duché une modeste mais néanmoins présente influence commerciale en Baltique. De plus, il y a encore peu, Frédéric-François Ier est parvenu à déloger les Suédois d'une ile qu'ils tenaient depuis près de deux siècles. Bien qu'il s'agisse là d'une conquête réduite, celle-ci envoya un message claire à la Suède quand aux efforts que le duché est prêt à fournir pour parvenir à chasser durablement les Suédois de Poméranie !

La Principauté de Lippe est encore bien jeune comparé. Cependant, le dynamisme et les ambitions de son "créateur", Léopold Ier, en dirent long quand à l'avenir d'une principauté qui est parvenu à se faire une place dans un Saint Empire qui laisse de moins en moins de place aux petits. Depuis peu, le prince Léopold II a succédé à son défunt père. Il est encore trop tot pour que le souverain ait pu marquer l'histoire de la principauté, cependant, si il est aussi ambitieux et talentueux que pouvait l'être son prédécesseur, ses voisins devront êtr attentif. Car bien que de prime abord la principauté de Lippe de soit pas une menace pour ses voisins, elle pourrait très bien tirer partie des tensions et conflits à venir pour tirer son épingle du jeu.

Jadis, le duché d'Anhalt était plus grand et plus puissant. Cependant, la primogéniture n'étant pas alors appliqué, les efforts des ducs furent rapidement réduit à néant une fois que la mort les arrachés aux affaires. Bien que le dernier partage fut limité pour éviter un éclatement trop important à la mort du duc Frédéric-Auguste, il n'en reste pas moins que le duché est divisé, pire encore, les successeurs se disputent encore certaines zones du duchés dont ils contestent le partage. Cela fait du duché d'Anhalt un duché particulièrement instable et dont le pouvoir des uns et des autres est très souvent remis en cause. Il sera très difficile de construire quoi que ce soit avec le Duché d'Anhalt tant que celui-ci ne sera pas à nouveau réuni. A cela il faut bien entendu ajouter les visées peu enviables de certains voisins et vous comprendrez toute la difficulté de la politique du duché d'Anhalt.

Le Duché de Saxe possède de nombreux atouts. En effet, même si commercialement il ne s'agit pas d'un état particulièrement influent, ce duché est relativement bien développé sur le plan économique et industriel. Plus encore il dispose d'infrastructures relativement moderne qui appuis encore son économie. Il faut dire que depuis son événement, il y a près de quatre décennies, Frédéric-Auguste Ier a durement travaillé pour faire de la Saxe un duché fort et moderne et il y est relativement bien arrivé, s'empreignant même des idées des Lumières. Cependant, il n'en reste pas moins que la Saxe a pour voisins des rivaux de taille: la Prusse et l'Autriche. Deux géants qui de part leur puissance et leur influence limitent ce que pourrait devenir ce duché.

L'Electorat de Hesse-Cassel jouit d'une position central, au coeur du Saint Empire. Cette position pourrait lui donner une influence commerciale encore inexploité. Il faut dire que pour la Hesse-Cassel, l'heure ne fut ces dernières années au commerce. En effet, l'électorat paya cher son alignement et perdit une partie de son territoire. Guillaume Ier, a reçu il y a peu le titre d'électeur et s'est allié à Napoléon. Même si cette alliance de fait ne semble pas enchanter particulièrement Guillaume Ier, cela permit de préserver, pour l'heure la Hesse-Cassel d'un nouveau désastre. Peut être même que cela pourrait lui permettre de réaliser le rêve de nombre de ses prédécesseurs, parvenir à conquérir la Hesse Darmstadt et ainsi unir la Hesse sous une seul et même autorité. Mais la route risque d'être longue et difficile avant d'arriver à un tel résultat. La Hesse doit se redresser économiquement avant d'escompter mener la moindre action.

Bien qu'étendu, le langraviat tient sa principalement faiblesse de son morcellement rendant la communication et l'administration entre les différentes régions qui la compose complexe. Pour l'heure, la Hesse-Darmstadt n'a que peu souffert des guerres. En effet, bien qu'elle ait perdu une partie de son territoire elle s'est agrandit lors du recès de l'Empire, compensant ainsi ses pertes. Ainsi, même si son territoire n'est pas territorialement uni Louis X possède nombre d'atouts. Son armée fut relativement épargné et pour l'heure son économie, bien que peu stable, se porte bien. Peut être la Hesse pourrait-elle enfin être unie sous une seule et même autorité si Louis X parvennait à trouver les soutiens suffisant pour pouvoir se lancer dans une manœuvre de rattachement. Alors la Hesse sera un Etat fort et influent !

Le duché de Berg est un petit duché situé à la frontière de la France. Cependant, malgré sa taille et sa position peu enviable on aurait tord de le négliger et de mal le considérer. En effet, à la tete de ce duché se trouve un homme particulièrement intelligent qui su malgré les événements donner à son duché une influence non négligeable. Maximilien Ier est parvenu à nouer des relations avec nombre des grands de ce monde. Fort de nombreux mariages et autres gestes symboliques mais néanmoins efficaces il a donné une force diplomatique de taille à son duché. Profondément francophile, il soutint la France contre les coalitions européennes ce qui lui octroya les faveurs de Bonaparte. Fin diplomate, Maximilien Ier est parvenu jusqu'à présent à donner à son duché un second souffle et une influence remarquable, il lui faudra seulement parvenir à conserver cette influence et surtout continuer de faire les bons choix pour espérer construire quelque chose de plus grand encore.

Les princes d'Orange-Nassau reviennent de loin ! Il y a encore peu dans la mémoire de Guillaume V, il était à la tête des Provinces-Unies. Payant le prix fort pour son opposition à la France, il se retrouva en exile avant de se voir accorder une partie de ses terres ancestrales. Aujourd'hui, Guillaume V laissa ces terres aux bons soins de son fils, Guillaume. La principauté de Nassau n'est donc plus que le reste d'une dynastie jadis glorieuse et aujourd'hui brisé. De plus, sa situation géographique n'a rien d'enviable, si une guerre venait à éclater la principauté en serait la première victime et elle n'y est en rien prête pour l'heure. Il faudra que le jeune Guillaume se mettent ardemment au travail, car tout reste à faire, ou plutot à refaire. La tache semble colossale mais rien n'est impossible si le dirigeant de la principauté sait prouver au monde ses qualités.

Le Margraviat de Bade échappa de justesse à la catastrophe ses dernières années. En effet, alors qu'il recueillit des exilés de la révolution française et qui lutta contre celle, alors qu'il perdit une partie de ses territoires, Charles Ier parvint à tirer son épingle du jeu. En effet, Bonaparte le dédommagea amplement en augmentant de manière marquante son territoire. Le Margraviat passa alors rapidement sous l'influence française, Charles comprenant qu'il aurait plus à gagner en s'associant à la France qu'en s'y opposant. Le Magraviat de Bade jouit à présent d'un commerce important avec la France qui soutien son économie, sans compter qu'il pourrait s'agir d'un allié de poids lui offrant une protection non négligeable. Enfin, sur le plan diplomatique, le Margraviat est fort d'une certaine influence, car à l'image de Maximilien de Berg, Charles Ier de Bade su marier ses filles et entretenir des relations avec les grands du monde et notamment la lointaine Russie. L'heure semble donc loin des tourments pour ce petit état, mais rien ne dit que la situation en changera pas et là il faudra être prêt.

Lorsque Frédéric Ier devint duc de Wurtemberg, la France était en pleine révolution. Profondément francophobe il s'oppose autant qu'il le pu à la France. Aussi, lorsque les troupes françaises envahir le Wurtemberg il dus choisir la fuite. Fort heureusement pour lui, il pu récupérer le Wurtemberg en l'échange de quelques terres, puis grace à l'influence française il l'obtint même le titre d'électeur lors du recès de l'Empire. La situation a donc bien changé depuis sa monté sur le trone et aujourd'hui la France de Bonaparte pourrait être allié de choix. Le duc devra très certainement tranché cette difficile question dans les années à venir. Quoi qu'il en soit il n'en reste pas moins que le duché de Wurtemberg jouit d'un certain nombre d'atouts, résultats de la politique efficace de ses prédécesseurs. En effet, ce duché a une économie relativement stable et a démontré une influence culturel certaine. Le duché de Wurtemberg dispose donc de bases solides pour de grandes réalisations, mais la question c'est bien y parviendra-t-il ?

La Bavière est un grand état et un état puissant. Elle fut érigée au rang d'électorat il y a encore peu et cela ne fit que renforcer son influence au sein du Saint Empire. La Bavière est forte d'une économie stable et relativement moderne qui fut pour l'heure préservée des guerres, elle peut s’enorgueillir d'une influence culturelle notable et plus encore diplomatique. En effet, l'électeur de Bavière n'est autre que Maximilien, ce même Maximilien, duc de Berg, qui a noué tant de relations avec les grands et qui se trouve être profondément francophile. L'influence et la puissance de la Bavière sont telles que l'on a coutume de dire d'elle qu'elle est la troisième puissance du Saint Empire après les deux grands que sont l'Autriche et la Prusse. La Bavière est donc une puissance à ne pas négliger et qui pourrait réaliser de grandes choses avec un dirigeant de qualité.

Le duché de Salzbourg est une construction relativement récente. Il y a encore peu il s'agissait de l'archidiocèse de Salzbourg et d'autres domaines ecclésiastiques. Ainsi, le duché dispose d'une influence culturelle et religieuse a ne pas sous estimer. Le duc de Salzbourg revient lui aussi de loin, en effet, Ferdinand III de Toscane régnait avant l'arrivée des troupes française sur la riche Toscane. A présent, même si Salzbourg est loin d'être dépourvu de richesses il n'en reste pas moins que cela n'a plus rien à voir. Enclavé dans les terres de l'Empereur d'Autriche ses marges de manœuvres sont fort limités et son économie fort dépendante. D'autant que la structure économique du duché n'est pas des plus modernes et efficace. La tache ne sera donc pas aisé pour parvenir à faire du duché une puissance autre que culturel ou religieuse...